L’équipe de la campagne Wild For Life vous invite à rejoindre la conférence de Londres
Vous avez choisi de consulter ce site, vous savez donc que le commerce illégal d’espèces sauvages est une activité illicite alimentée par la corruption. Ce commerce prive les pays de leurs ressources naturelles vitales, permet à de dangereux groupes de criminels d’empocher des milliards de dollars et mène les espèces grandes et petites à l’extinction.
L’organisation des Nations Unies et ses partenaires ont lancé la campagne Wild for Life en 2016 dans le but d’inciter tout le monde, partout, à se servir de sa sphère d’influence pour contribuer à mettre fin à ce commerce qui menace les espèces les plus vulnérables.
Nous avons fait passer le message suivant aux gouvernements : nous sommes attentifs à la question et nous souhaitons que ces espèces bénéficient de notre protection. Nous avons donné notre nom pour faire du commerce des espèces sauvage une affaire personnelle.
Plus de 50,000 personnes ont choisi leur espèces sœur et ont fait l’engagement suivant:
Je ne participerai ni ne rendrai possible le commerce illégal des espèces sauvages en achetant, tuant, collectionnant, offrant, trafiquant des produits issus de ce commerce. Je ne l’ignorerai pas non plus. J’utiliserai ma sphère d’influence pour contribuer à mettre fin au commerce d’espèces sauvages de quelque manière que ce soit. »
Des millions de personnes du monde entier ainsi que 30 célébrités se sont engagées dans cette campagne et sont parvenus à atteindre un demi-milliard de personnes sur les réseaux sociaux. La campagne Wild for Life a d’ailleurs été couronnée du prix pour la campagne la plus influente du réseau social chinois Weibo et par le prix Digital Arts & Sciences Webby pour le meilleur site internet dans le domaine de l’environnement en 2017.
Ce qui est compte plus que tout, c’est que de nombreuses espèces intégrées à la campagne ont bénéficié de niveaux de protection plus important de la part de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages, et des produits illégaux ont été interdits au commerce comme l’ivoire et la corne de rhinocéros, qui sont maintenant défendus et leur interdiction a été étendue à la Chine, Hong Kong et au Royaume-Uni. Plus récemment, des auditions publiques dans des capitales australiennes « ont recueilli un soutien écrasant en faveur de l'interdiction du commerce intérieur de l'ivoire d'éléphant et de la corne de rhinocéros.»
Nous avons initié un mouvement, mais malheureusement la bataille est loin d'être terminée.
- Des rapports récurrents attestent que le braconnage d'éléphants à travers l’Afrique est toujours monnaie courante. Certains prévoient que nous allons bientôt être les témoins d’extinctions locales en Afrique occidentale et centrale.
- Dans la plus grande zone de conservation du Mozambique, la réserve de Niassa, les éléphants risquent de disparaître à jamais.
- Deux tiers des éléphants de forêt, qui vivent principalement au Gabon, ont été tués au cours de la dernière décennie.
- Des espèces de rhinocéros disparaissent sous nos yeux : le dernier en date étant le rhinocéros blanc du nord, du nom de Sudan, décédé en mars dernier au Kenya.
- Le pangolin, dont la plupart des gens n'ont jamais entendu parler, est le mammifère qui souffre le plus de la traite illégale.
- Le commerce illégal d'animaux domestiques touche des milliers de grands singes, grands félins et perroquets sauvages.
- En septembre dernier, l’ara de Spix du Brésil a été déclarée éteint à l’état sauvage.