L'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature et des ressources naturelles) joue un rôle clé dans la lutte contre le commerce illégal d'espèces sauvages par le biais de son expertise en tant que facilitateur, spécialiste et grâce à ses travaux sur le terrain en matière de conservation. En plus de la réunion des membres de l'UICN tous les quatre ans lors du Congrès mondial de la nature, et de trouver des solutions au commerce illégal d'espèces sauvages, l'UICN organise le dialogue sur des questions spécifiques relatives à la criminalité liée aux espèces sauvages. Par exemple, en 2015, Commission des politiques environnementales, économiques et sociales (CPEES) et la Commission de la sauvegarde des espèces (CSE) ont organisé un colloque intitulé «Au-delà de l'application: les communautés, la gouvernance, les incitations et l'utilisation durable lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages", en Afrique du Sud, où se sont rendus des représentants de la communauté, des chercheurs, des responsables gouvernementaux, des agences onusiennes et des ONG des cinq continents. La commisssion de la sauvegarde des espèces de l'UICN compte plus de 11 000 experts qui fournissent des conseils objectifs et des informations scientifiques sur les espèces touchées par le commerce illégal d'espèces sauvages. Cela permet à l'UICN de soutenir les efforts de conservation des espèces allant des éléphants, des rhinocéros, des pangolins, des tigres, des ours, des scorpions, des cycas, des orchidées, des hippocampes, et aux caméléons, et est particulièrement utile à la CITES. L'UICN met également en œuvre des travaux sur le terrain pour assurer la conservation. Grâce au fonds Save Our Species (SOS) , l'UICN fournit des fonds pour les projets de conservation de terrain et a engagé plus de 3,5 millions de dollars répartis sur 26 projets visant à soutenir les activités anti-braconnage d'un large éventail d'espèces peuplant les sites prioritaires pour la conservation. Le Programme de conservation des habitats du tigre  intégrée (ITHCP) et l'UICN, ont également mobilisé environ 12 millions d'euros pour des projets liés à la conservation du tigre, comprenant des efforts anti-braconnage.